CARDEILHAC
COMPOSITION :
1 maternelle créée en intercommunalité dès 1979 (la 2ème de la
circonscription)
2 classes élémentaires (CP-CE1-CE2 et CM1-CM2)
HISTORIQUE :
- 1998, un investissement de 1,4 MF a permis de mettre aux normes européennes la cantine
et les cuisines (pour une commune de 251 hab).
- Février 1999, mesure de fermeture de la classe de maternelle (13 enfants mais
seulement 7 retenus par lacadémie).
- Mars 1999, suite à une forte mobilisation des parents et à loccupation de
lécole, la mesure sest transformée en blocage si 11 enfants à la rentrée
2000.
- La mobilisation ne faiblit pas et en juin 1999 nous obtenons le déblocage du poste sans
condition deffectifs (avec promesse orale de 3 ans sans comptage).
- Septembre 1999, création officielle du RPIC (Regroupement Pédagogique Intercommunal
Concentré) entre les communes de Cardeilhac, Charlas, Lalouret-Laffiteau, Lespugue,
Montmaurin, Sarremezan et Saint-Lary-Boujean (les 7 délibérations sont expédiées à
lAcadémie).
- Février 2000, "rebelotte" : mesure de blocage dun poste
délémentaire sous le prétexte invoqué au CTP que le RPIC nexiste pas
(pourtant, le même jour nous recevons un courrier attestant le contraire et signé de M.
Daubresse, lI.A.).
- Fin février, lidée "germe" de se regrouper en comité de défense avec
tout le Comminges et les premiers contacts sont pris avec FOS (article "Une pépinière
darbres et denfants").
- 8 mars, réunion des écoles menacées à lécole du Pilat à Saint-Gaudens et
définition des revendications communes (voir page daccueil).
- 15 mars, prise de position du député J.L. Idiart reprenant les revendications du GERME.
- 20 mars, courrier de l'I.A.. "Blocage levé pour permettre de
parvenir à terme à 45 élèves et au moins à 41 à la rentrée 2000 et en 2001. Travail
en cours avec élus et administration."
- 10 mai
2000, entrevue avec MM. Daubresse et Talbot (voir
compte rendu)
- Lors de
notre entretien avec l'I.A. le 10 mai 2000, nous avons lourdement
insisté sur le fait que nous aurions 37 enfants maximum à la
rentrée 2000, mais il a persisté dans sa certitude des 41.
- Ce qui
devait arriver arriva : 35 enfants à la rentrée, et suite au
remplacement tardif d'une enseignante partie en congé de maternité
le lendemain de la rentrée, (pourtant grandement prévisible par
l'administration !) nous perdons 2 enfants qui préfèrent se
rendre dans une école voisine. Total 33.
- D'ici la
fin décembre nous devrions remonter à un effectif de 36 grâce
entre autre à l'arrivée d'enfants de gens du voyage.
- Les prévisions
pour la rentrée 2001 sont de 40 enfants. (si tout va bien !)
- A part ça, notre R.P.I. se met tout doucement en
place, les élus semblent faire de réels efforts pour organiser,
gérer, faire vivre et promouvoir cette école.
MONSIEUR L'INSPECTEUR,
AIDEZ NOUS A
DEVELOPPER NOTRE ECOLE DANS UN CLIMAT SEREIN
!
A suivre
Gail SCHERER (parent) |
FOS
- Classe unique de 12 élèves, mais pour arriver à la barre fatidique
des 10 (barre unilatéralement décidée par l'IA), on ne décompte pas
les petits. D'accord, leur présence est le signe d'un avenir possible
pour l'école ... mais ça s'appelle un tour de passe-passe.
- Vendredi 2 février, au CDEN, blocage du poste, donc de
l'école du village.
- L'an passé, face à la mobilisation s'opposant à la décision de
fermeture, l'IA avait reculé, la transformant en blocage.
Officiellement, il s'agirait d'une mesure "incitative" visant
à donner du temps aux communes pour mettre en place un RPI classique. Les
classes uniques coûtent cher à la société et sont pauvres
pédagogiquement. Ceux qui y sont passés en savent quelque chose,
n'est-ce pas ?
- Les communes, de leur côté, ont bien entamé une réflexion sur ce
thème. Mais, un contrat, par définition, ça se signe à plusieurs. Il
n'y a pas besoin d'être haut fonctionnaire pour deviner que, vu la
configuration géographique (zone de montagne), un tel projet est
absurde et inacceptable. D'où le courrier de l'IA du 12/01 : "...
les conditions énoncées en 2000 pour lever la mesure de fermeture ne
sont pas remplies ...".A moins que la "solution
finale", à plus ou moins long terme, ne soit de regrouper tout le
canton dans les locaux du collège de Saint-Béat. Tiens, en voilà une
bonne idée ...
- L'école de Fos a pourtant des atouts. Notamment, classe frontalière,
elle a le projet de mise en place d'une section bilingue (français /
gascon). Ce projet pourrait être porteur de développement de l'école.
Dans ce cadre, un RPI thématique sur le canton pourrait être
envisageable dans la mesure où il donnerait le choix aux familles qui
le souhaitent de bénéficier d'un tel enseignement. Mince, ils ne vont
quand même pas nous faire le coup d'être défendables ! Alors, l'IEN
tente de bloquer tout projet en parlant (tiens, pas en l'écrivant) de
projet qui n'est ni d'actualité, ni judicieux. Et l'IA de
passer une deuxième couche : "autant un travail sur les
langues régionales est intéressant, autant il est hors de question de
créer une classe unique particulièrement bilingue qui ne répondrait
ni aux besoins ni aux intérêts de tous les élèves de l'école de la
République". (sic) C'était le même qui,
lors de notre entrevue du 10 dernier, avait dit sur ce sujet : "Je ne crois pas au projet bilingue, il ne tient pas la route, c'est un
effet de mode, la volonté de quelques parents seulement. Actuellement c'est
l'anglais qui est enseigné, pas l'aranais".
Et il y en a même qui pensent que le Service
Publique, c'est être au service du public !!!
Françoise NOBLE (parent d'élève)
Marie-Christine DUPUY (parent
d'élève) |